En prélude à la tenue du Forum international des anciens de l’AEEM prévu pour le mois d’octobre prochain à Bamako, les membres du comité de veille, et le Secrétariat Permanent ont rencontré la presse pour faire le point de préparatifs. C’était, le samedi 30 mars à l’hôtel Millénaire.
Cette conférence de presse marque le lancement officiel des activités du Forum international des anciens de l’aeem (FIA-AEEM 2019).
Selon Moussa Guindo, porte-parole du comité de veille, après plusieurs tentatives de regroupements des anciens de l’AEEM , une initiative prise par des camarades de l’Extérieur en relation étroite avec d’autres anciens de l’AEEM au niveau de Bamako et de l’intérieur du Mali, à aboutit à l’idée d’aller tous à l’organisation d’un grand Forum International qui doit faire que tous les anciens camarades de lutte se retrouvent autour d’un idéal commun de rassemblement, de retrouvaille, d’unité et solidarité.
« L’objectif principal du forum est de retrouver l’unité de tous les anciens de l’AEEM autour de thématiques importantes qui doivent répondre aux grandes préoccupations actuelles du Mali, il s’agira pour les participants au forum de : Concevoir un cadre large du concertations qui renforce l’unité, la solidarité entre anciens du mouvement, débattre des thématiques importantes, notamment l’Ecole qui fait notre honte aujourd’hui et rendre publique notre contribution à remettre à qui de droit ; Engager des réflexions approfondies allant dans le sens d’améliorer l’image de l’AEEM, celle de ses dirigeants d’aujourd’hui et ceux d’hier dans l’opinion malienne » a expliqué le conférencier Guindo.
Au cours de ce forum dira Alkaidi Touré membre du comité de veille tous les autres sujets relatives à la gouvernance, à la sécurité et développement seront débattu. A propos des violences que l’on constate dans l’espace universitaire de nos jours, notre interlocuteur, regretté l’absence de la démocratie au sein de l’AEEM actuel car dit-il au sein de l’association que les jeunes frères acceptent de faire le débat et que chacun donne son point de vue sur chaque sujet quel que soit le temps que ça va prendre. A notre temps nous avons procède ainsi nous pensons que nos jeunes frères de l’AEEM doivent accepte le débat pour évite les violences dans leur espace.
Dans une contribution sur la situation de l’école malienne, le comité de veille, dira qu’il est nécessaire d’opérer un changement de mentalité au niveau de certains enseignements, notamment le respect scrupuleux de l’éthique et de la déontologie. Le diagnostic est ainsi fait que notre école est malade .Il urge donc de faire des propositions concrètes susceptibles de nous aider à relever les défis : De la valorisation de la fonction enseignante, du manque d’infrastructures, de la mauvaise Gouvernance, du faible financement de l’éducation, de la problématique des écoles privées, de la vie syndicale et de la violence en milieu scolaire et universitaire.
Amadou Sala Touré
La Lettre du Mali du 03 avril 2019