Les plastiques représentent une part importante des déchets dans les différentes villes du Mali. En 2018, la Direction nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN) et ses démembrements ont accompagné environ un millier de projets de recyclage à travers le Mali.
Le rôle de la DNACPN ne constitue pas le recyclage des déchets, mais c’est surtout le soutien en faveur des initiatives privées de recyclage, selon le directeur de la DNACPN, Amadou Camara.
« La DNACPN vise plus sur l’interdiction des déchets plastiques et la remise des permis environnementaux. A cet effet, de nombreuses personnes pensent qu’il serait mieux de valoriser la transformation des déchets plastiques et non d’interdire l’usage des sachets plastiques », soutient le directeur.
Il explique qu’à Kayes, la DNACPN a accompagné à peu près 150 projets de recyclages. Pour la région de Ségou, ils ont fait 98 projets et 250 à Bamako.
« Dans l’année, la DNACPN et ses démembrements accompagnent environ 1000 projets de recyclage. Nous avons tenu une réunion en janvier avec des hommes de la diaspora au cours de laquelle ils ont présenté un gros projet de recyclage. Ils comptent réaliser le projet à Koutiala sur une terre de 10 hectares », a-t-il informé.
Selon le chef de division suivi environnemental, contrôle des pollutions et nuisances à la DNACPN, Balla Sissoko, il y a des projets de moyenne envergure et de gros projets. En ce qui concerne la proportion des déchets recyclés, la direction ne dispose pas de statistiques. Par ailleurs, selon la DNACPN c’est environ 250 millions de sachets plastiques qui rentrent dans le pays chaque année. La direction estime que les femmes sont les grandes consommatrices de ses sachets plastiques car « une femme peut utiliser 20 sachets plastiques par jour ».
Le recyclage des déchets plastiques et bouteilles est devenu un moyen de création d’entreprise vu les différents projets que la DNACPN soutient chaque jour.
Fatoumata Kané