Le front social est en ébullition et les thérapies proposées jusqu’ici par le gouvernement restent inopérantes. A la base, la confiance s’est interrompue entre syndicats et autorités. Les organisations syndicales ne comprennent pas pourquoi les pouvoirs publics restent insensibles à leurs revendications ?

Les grèves à répétition qui ont commencé avec le Premier ministre Modibo Kéita ont été certes étouffés par le dialogue par son successeur Abdoulaye Idrissa Maïga, mais la gestion concertée et définitive des doléances des syndicats est au point mort depuis l’arrivée de Soumeylou Boubèye Maïga.

Les leaders syndicaux estiment qu’il n’a pas eu grand-chose pour rétablir la confiance et qu’il a donné l’impression de ne pas gérer leurs cahiers de charge. La grève qui a fini par étaler les divergences avec l’exécutif est celle des magistrats. Le Premier ministre a haussé le ton et fait part de l’incapacité de son gouvernement à augmenter les salaires. Dans cette posture, il a bénéficié du soutien du président IBK et du ministre de l’Economie et des Finances.

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Pour traiter des revendications des syndicats, un dialogue social est ouvert. Mais, nombre de gens voient en cette tribune un moyen de calmer les ardeurs des magistrats qui ont déjà pris part au dialogue. Un dialogue sur mesure qui a pris du temps sans voir le jour alors que les doléances des syndicats ne datent pas de la grève illimitée des magistrats.

DAK  

L’Indicateur du renouveau du 05 Novembre 2018

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