Depuis la révélation de l’existence d’une liste électorale parallèle, la température est montée dans le landerneau politique. Le chef de file de l’opposition est rejoint par des acteurs politiques majeurs comme Cheick Modibo Diarra et Modibo Sidibé. Ils exigent un minimum de conditions pour la tenue de la présidentielle de dimanche prochain.
Le discours ambivalant du gouvernement, tantôt conciliant, tantôt menaçant, les explications peu convaincantes de la Délégation générale aux élections ainsi que les « préoccupations » exprimées par la communauté internationale ne sont pas faits pour rassurer.
S’y ajoutent les dénonciations de l’achat massif des cartes d’électeur, l’établissement de procurations, notamment dans les rangs des FAMa. On devrait vite trouver les mots, les moyens pour restaurer un minimum de confiance entre les acteurs pour franchir le tournant du 29 juillet dans la paix et surtout la sérénité.
DAK
L’Indicateur du renouveau du 25 juillet 2018