Ozone-Mali, filiale d’une entreprise marocaine au Mali, signataire d’une convention d’assainissement de Bamako pour 9 milliards de F CFA et une durée de 8 ans, est en voie d’échec. Selon cette convention, Ozone-Mali devait être financée par la mairie du district et l’Etat.

A son arrivée en 2014, la ville de Bamako connaissait de sérieux problèmes d’assainissement, dus à l’engorgement des dépôts d’ordures dans toutes les communes, aux dépôts des déchets aux coins des rues ; l’obstruction des canalisations avec pour corollaire la pollution et les nuisances multiples que sont les agressions visuelles, les inondations.

La signature de la convention d’établissement d’Ozone date du 25 septembre 2014. De cette période à nos jours, on ne peut que constater un échec patent de l’expérience à Bamako.   

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La population a déchanté. Elle avait commencé à abandonner les GIE d’assainissement, créateurs d’emplois et maîtrisant mieux les réalités du terrain, au profit des poubelles installées par Ozone-Mali. Quelque temps après, ces poubelles ont disparu, preuve qu’Ozone ne pouvait pas faire l’affaire de Bamako en matière d’assainissement.

Aujourd’hui, le retour des GIE locaux dans le secteur s’avère primordial pour un service minimum de propreté dans la capitale. Les populations de leur côté ont tout intérêt à renouer avec les bonnes pratiques d’antan comme le balayage des concessions et leurs alentours, l’arrosage régulier des cours pour créer un micro climat et d’autres comportements citoyens face aux changements climatiques. L’Etat est attendu sur le terrain de la création de dépôts de transit et finaux supplémentaires. Sinon Ozone-Mali, c’est la déception.

Majid

Le Focus du lundi 21 Janvier 2019

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