Abdoulaye Traoré était chef d’agence par intérim de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) de la ville de Djénné, de 2013 à 2014. Sa gestion a laissé apparaître un trou de 31 549 000 F CFA.

Selon des enquêtes commanditées par l’INPS, ce manque à gagner résulte de différents systèmes de malversations utilisés par l’inculpé et qui lui réussissaient apparemment bien. Il n’a pas daigné prendre conscience des conséquences jusqu’à ce jour fatal où il a été pris la main dans le sac.

Abdoulaye Traoré avait mis en place une stratégie bien réfléchie et huilée. Il s’était habitué à augmenter le nombre de pensionnaires et d’enfants allocataires. Le pactole ainsi généré lui partait directement dans ses poches.

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Le pot-au-rose n’a pas tardé à être découvert. Suite à des contrôles diligentés sur sa gestion pendant la période concernée, la hiérarchie n’a eu aucune peine à démasquer ces malversations. La direction générale de l’INPS a alors porté plainte contre lui devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mopti, chargé du Pôle économique et financier.

Le suspect a été inculpé d’atteinte aux biens publics pour faux et usage de faux. Il médite depuis quelques jours sur son sort à la prison centrale d’arrêt de Mopti et un juge d’instruction poursuit les enquêtes en vue de dénicher d’autres suspects ou certainement voir si M. Traoré a agi seul ou dans le cadre d’une chaîne de complicité.

Abdrahamane Dicko

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