La polémique sur la légitimité des autorités issues de la présidentielle du 29 Juillet n’est plus d’actualité. C’est la déduction logique qu’on doit tirer de la récente sortie des candidats les plus virulents sur les législatives. Sentant le danger de l’isolement politique se dessiner, Soumaila Cissé, Mohamed Ali Bathily, Moussa Sinko – entre autre caciques de là contestations – ont choisi de donner de la voix dans le sens d’un report du collège électoral convoqué pour Novembre. Il s’agit au total de 12 candidat qui estiment que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue desdites et en veulent pour arguments les nombreux obstacles évoqués par le chef du Gouvernement lui-même dans son recours à l’avis de la Cour constitutionnelle : «les difficultés d’ordre administratif et politique découlant de l’opérationnalisation des nouvelles régions et des réformes à conduire. S’y ajoutent, selon les 12 candidats, la panoplie de difficultés ayant empêché la tenue des communales et débouche sur des irrégularités à la présidentielle contestée. À y voir de plus près il s’agit d’une main-tendue ni plus ni moins de la part d’une opposition en quête de brèche pour revenir dans le jeu politique. Dans la foulée, elle a clairement lâché du lest dans la reconnaissance du président de la République en indiquant que c’est à lui que revient le dernier mot de surseoir aux législatives même si la Cour constitutionnelle y est défavorable. Visiblement la crise de légitimité est derrière IBK. 

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Le Témoin du lundi 1er Octobre 2018

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