Comme si on s’était donné le mot d’ordre, un tir groupé, a priori inexplicable, est dirigé sur le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé. Coupable de ne faire que son travail ? 

Boubou Cissé dérange à deux titres et deux catégories de personnes. Il y a d’abord ceux qui traînent des casseroles, qui ont les tiroirs pleins de cadavres, et qui ne supportent pas de voir quelqu’un à qui la communauté internationale, les PTF tressent des lauriers. Ne supportant pas, ils écument les salons, inventent des « dossiers » et se contentent de médire, manquant de courage ou d’arguments pour paraître au grand jour. 

Les seconds sont de nos braves politiciens, toujours d’une longueur d’avance dans les calculs. N’ayant rien de tangible à lui reprocher, ils veulent voir en lui un « dangereux adversaire » pour qui le bilan pourrait parler si jamais on le laisse faire. 

pub

À ce jour, si on ne peut pas parler d’un parcours sans faute, on peut au moins reconnaître au Premier ministre d’eux choses: il parle régulièrement avec toute la classe politique, sans entretenir de clivage. Et il a réussi à apaiser autour de sa personne, le climat social. Il fait des résultats, mobilise des fonts, crée des perspectives d’emplois, sans se tirer la couverture, sans tambour ni trompette. Dr. Boubou Cissé a compris qu’il est en mission, qu’il n’est pas le calife. 

Du coup, sans excuser la posture de ses détraqueurs, on est capable de comprendre. L’homme travaille, ne parle pas. Que pense-t-il, que peut-on faire pour le fragiliser ? 

À l’analyse, rien de ce qui se dit, quand on enlève les jugements de valeurs, ne reste. L’idée derrière, finalement, c’est qu’il faut juste le salir et le déstabiliser, au besoin, même s’il faut compromettre le bilan. 

Ainsi va notre landerneau politique. 

Alexis Kalambry 

pub

LAISSER UN COMMENTAIRE

Votre commentaires s'il vous plaît
Votre Nom s'il vous plaît