Au moment où tout est presque aux arrêts, un domaine a profité de l’occasion pour briller et se faire plus d’utilisateurs. Cette crise sanitaire a permis aux Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication, d’occuper une place importante dans le quotidien des Maliens. 

Le monde plongé dans un chao sanitaire depuis fin 2019 par la Covid-19, une pandémie qui a presque causé l’arrêt de travail dans beaux nombres de secteurs d’activités, a aussi été une période de révélation pour les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (Ntics) et d’adaptation forcée à la maîtrise des outils informatiques.

Pendant cette sombre période, les écoles, les entreprises et les administrations, obligées de respecter les mesures barrières, ont décidé de se pencher vers les numériques et adopter un nouveau moyen de travail, qui est le ‘’Télétravail et le télé-enseignement’’, qui ne sont pas possibles sans un ordinateur, smartphone, TV et une connexion internet. Cette méthode a non seulement été une nouvelle expérience pour la plupart des utilisateurs, mais aussi une bonne combine pour maintenir les activités et les études en cours.

pub

Selon les constats, durant cette crise, le nombre d’utilisateurs d’internet a considérablement augmenté. Les uns se connectaient pour des vidéos-conférences, les études, les recherches et d’autres pour des fins de divertissement afin de faire passer la pression et de maintien le contact entre parents et amis.

Selon Awa Diarra, étudiante, cela a été l’occasion pour elle de découvrir une nouvelle plateforme et de pouvoir s’en servir, ‘’c’est quand notre école a parlé de Zoom que j’ai pris vent de son existence, elle nous a aussi appris à l’utiliser sur ordinateur tout comme sur téléphone’’. À l’entendre, cela a été une expérience unique et divertissante.

Comme elle, beau nombre d’étudiants ont été initiés et savent maintenant se servir d’une adresse email.

Comme les ordinateurs et les smartphones, la télévision n’a pas aussi été laissée de côté. L’État, pour assurer la continuité des cours, a mis en place une classe virtuelle sur la chaîne nationale qui diffuse les cours à une heure précise de la journée et avec des enseignants formés pour l’occasion. Pour ce qui est des entreprises et des administrations, toutes les réunions et conférences se faisaient en vidéos-conférences.

Contrairement aux autres secteurs d’activités, les nouvelles technologies ont prospéré et ont eu plus d’utilisateurs accros qu’avant la crise. Cela devrait réjouir les prestataires de ce domaine, mais hélas certains se plaignent du manque de clientèle. Cheik Hamala Traoré, promoteur d’Apple House et spécialiste des Macintosh, explique l’absence d’activité à engendrer une perte de revenu, ‘’c’est une crise qui est venue s’ajouter à une autre, la crise sanitaire a déjà trouvé que nous souffrons d’une crise sécuritaire et cela a empiré la situation. Nous sentons que les clients veulent acheter nos services, mais les moyens les manquent un peu, d’autres même payent mes honoraires par tranche et je suis obligé d’accepter cela’’, affirme-t-il.

Hamady Sow        

pub

LAISSER UN COMMENTAIRE

Votre commentaires s'il vous plaît
Votre Nom s'il vous plaît