La formation a réuni plus d’une quinzaine de journalistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Durant trois jours, les participants ont échangé avec Oumar Ouahmane, journaliste de radio France, expérimenté et ayant couvert des zones de conflits sur le continent African, mais aussi en Europe et en Asie.
La formation s’inscrit dans le cadre du programme « Promouvoir le journalisme d’investigation au Sahel« de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo). L’atelier de trois jours avait pour objectif de créer un cadre d’échanges et de partages entre ainés et cadets, expérimentés et jeunes journalistes. Le thème : « l’Investigation en situation de conflit« , selon Moussa Aksar, président du Conseil d’administration de la Cenozo, est d’actualité au regard de la situation qui prévaut dans le Sahel depuis quelques années. D’où son satisfaction par rapport à la disponibilité du journaliste Oumar Ouahmane pour conduire les travaux.
Durant la rencontre, M. Ouahmane est revenu sur son parcours professionnel, les terrains difficiles qu’il a parcourus durant sa carrière, les précautions à prendre, la prise en compte du contexte et l’engagement. En plus, il y a eu un focus sur la Libye et les conséquences de l’intervention de 2011 sur la région du Sahel, sur le journalisme embedded (échanges, questions et erreurs à éviter), des conseils et décryptage, etc.
« Nous sommes des journalistes, nous devons donc travailler pour promouvoir la vérité. Dans notre métier, il faut aller toujours à la source. Mais avant, il faut se préparer« , conseille-t-il à tous les journalistes d’investigation désirant couvrir dans des zones de conflits.
Cette formation de la Cenozo a été organisée avec le soutien financier de International media support (IMS).
S.I.K
(envoyé spécial à Niamey)