Le jeudi 20 février 2020, l’Association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière (AMLCDF) a adressé une lettre de requête au vérificateur général aux fins d’une vérification de conformité sur le salaire des enseignants.

Depuis l’année scolaire 2018-2019, jusqu’à cette année 2019-2020, on assiste à une série de grèves déclenchées par 8 syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Une des revendications de ces enseignants est l’application de l’article 39 de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018, selon leur lecture. Cet article stipule que « toutes majorations des rémunérations des fonctionnaire relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale ».

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L’AMLCDF témoigne que depuis au moins 2 ans, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances Dr. Boubou Cissé ne rate aucune occasion pour dire : « …un enseignant catégorie A débutant sa carrière, dans notre pays, est à l’indice 380 contre l’indice 360 pour un fonctionnaire de même catégorie. Il gagne 226 000 F CFA. Il y a un écart de pratiquement 55 000 F CFA entre lui et ce fonctionnaire de catégorie A également … ».

L’AMLCDF affirme que dans ses calculs, elle est loin de ce compte. Donc, pour faire la part des choses et se retrouver dans ce dédale, elle sollicite le Vérificateur pour départager les deux camps.

Dans le souci d’aplanir les avis divergents, l’AMLCDF demande au vérificateur général de bien vouloir conduire une vérification de conformité sur le salaire des enseignants de toutes les catégories en république du Mali.

Zeïnabou Fofana

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