Officiellement, la rentrée des classes pour l’année scolaire 2020-2021 est effective depuis le 25 janvier dans les ordres de l’enseignement fondamental, secondaire et technique professionnel ; cela, sur toute l’étendue du territoire national.  Plus d’un mois après, les cours peinent à démarrer,  faute de tables-bancs pour certains élèves et une administration scolaire fonctionnelle. Alors où sont passés les tables-bancs ?  

Construite il y’a plus deux ans, cette école devrait être opérationnelle avant la rentrée scolaire 2020-2021. Mais, faute d’équipements, elle était restée fermée jusqu’à cette année. 

Pas de tables-bancs pour les élèves, pas de bureaux pour les professeurs. En plus, le Labo, la bibliothèque et la salle informatique, tout comme l’infirmerie et la salle de professeurs, demeurent non équipés. Juste un bâtiment flambant neuf de deux niveaux comportant 16 salles de classes et les annexes! Sur place, le constat est sans appel. Mais difficile d’avoir un interlocuteur pour un échange franc puisque l’administration scolaire est quasi inexistante. 

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Alors, la question que l’on est en droit de se poser est la suivante : comment l’État a pu être en mesure de construire un lycée et d’être incapable de l’équiper ? Difficile d’y répondre. 

Alors, où sont passés les équipements ou qu’est-ce qui se cache derrière les problèmes de ce lycée ?   

Quand on sait qu’à la rentrée scolaire 2020-2021, l’État aurait même orienté dans ce nouvel établissement 650 candidats admis au DEF (session d’octobre 2020) sachant qu’il n’est pas équipé, donc pas prêt de recevoir des élèves. 

Selon certaines sources, pour rendre opérationnel ce nouvel établissent, il a fallu faire recours au lycée public de Niamana en faisant une substitution à ce dernier par la même veine, confiant la gestion à l’administration de Niamana. Cela sans mesure d’accompagnement.   

Ce qui pose plusieurs problèmes à résoudre. 

En tout cas, cette situation interpelle les autorités en charge de l’éducation au Mali particulièrement le ministre de l’éducation nationale, Pr Doulaye Konaté.

 F. A.

Plume Libre

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