Une quarantaine de personnes ont été exécutées ces deux derniers jours dans les localités de Tinabaw,  Tabangout et Tissalatene dans la région de Ménaka. Ces assassinats s’ajoutent à d’autres perpétrés contre des populations civiles dans la même région.

Les attaques se sont déroulées dans plusieurs campements toute la nuit du mardi 11 décembre et ont pris fin dans la nuit du mercredi 12 décembre 2018. Des témoins rapportent que les assaillants ont fait irruption dans  les deux localités sur une vingtaine motos. Selon le communiqué du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, après avoir mis le feu aux habitations, des hommes armés ont tué au moins 42 personnes. Parmi ces victimes, figurent deux enfants de moins de 8 ans et 3 autres blessés qui ont pu être évacués vers des structures sanitaires.  Des témoins affirment la présence des Forces armées dans la localité. Un calme précaire règne dans la zone, et les populations rescapées des tueries ont peur que les assaillants ne reviennent sur place.

Au même moment au Centre du pays, dans les villages Wana et Toye, dans le cercle de Macina, des chasseurs Donso et des hommes armés non identifiés se sont  affrontés hier 12 décembre.  Huit chasseurs ont été tués et autant de blessés. Des témoins affirment, que les chasseurs seraient tombés  dans une embuscade tendue par des présumés jihadistes.

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Ces attaques interviennent alors qu’au Sud du pays, dans le cercle de Koutiala, des sources militaires annoncent l’arrestation de 4 individus. Ils sont soupçonnés d’être les présumés auteurs de l’enlèvement de la colombienne, la sœur Cecilia Gloria Narvez Argoti en 2017. Selon les mêmes sources, « ils planifiaient des attentats contre certains points sensibles d’Abidjan, Ouagadougou et Bamako lors des fêtes de fin d’année ».

Avec S.T

 L’Indicateur du renouveau du 14 décembre 2018

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