A Bamako, beaucoup ne s’habillent qu’avec les habits d’occasion, venus d’Occident, appelés « yougou-yougou ». Les consommateurs ont presque le même point de vue : « Les bons habits se trouvent ici. Ils résistent beaucoup et sont moins chers ». Florilège de réaction.
Adama Dembélé (vendeur d’accessoires de téléphone) :
« Si ce n’est les fêtes ou cérémonies sociales en famille, je m’habille généralement avec la friperie. J’aime beaucoup les pantalons, tee-shirts et panta-culottes qui résistent plus que le prêt-à-porter. Ce sont des habits d’occasion, mais ils ne m’ont jamais causé un problème de santé ».
Saran Koné (étudiante) :
« Parfois, on trouve de très bons pantalons et bodys dans la friperie, c’est pourquoi je suis devenue une vraie fan des yougou-yougou ».
Oumou Kaltoumi (ménagère) :
« Je viens de temps en temps chez les vendeurs de fripes pour approvisionner mes enfants. Ces habits sont beaucoup plus résistants et surtout pour les enfants. Leur coût est nettement plus abordable que le prêt-à-porter ».
Amadou Touré (boutiquier) :
« J’aime les habits de la friperie, car ils sont moins chers et de bonne qualité. Chaque saison, je m’approvisionne avant de rentrer au village à Tonka. J’amène une bonne quantité pour toute la famille. C’est résistant et souvent neuf ».
Propos recueillis par
Abdoul Madjid Mohamed
Le Focus du 2 juillet 2018