Pour motiver et former les jeunes amoureux et amateurs du 7e art, un comité de jeunes acteurs, réalisateurs et scénaristes a organisé une formation sur la réalisation et l’écriture d’un scénario. Regroupant 30 participants, cette session s’est déroulée du 27 au 29 septembre 2019 au Kora film de Magnambougou.

Ce ciné master-class est une première et constitue un espace d’échanges, de partage d’expériences et de connaissances entre les professionnels, les amateurs et amoureux du 7e Art. La première édition a concerné l’écriture d’un scénario. La formation a été accompagnée par des projections de films des aînés et amateurs. Pour donner aux participants une connaissance consistante sur le cinéma, le comité a choisi deux éminents réalisateurs maliens. Il s’agit de Salif Traoré et Ibrahim Touré.

L’initiative est venue de Hawa Alioune Ndiaye, une jeune réalisatrice malienne. Selon Mohamed Diarra, membre du comité d’organisation, l’objectif principal est de créer un dynamisme entre les anciens et la nouvelle génération de l’audio-visuel. « Le but, qui était d’améliorer le niveau des jeunes, a été atteint. Car, un réalisateur peut avoir tous les matériels pour faire un film, mais si la formation n’est pas au top il fera des images mais pas de films », annonce M. Diarra.

pub

« C’est une bonne initiative que les jeunes ont eue de se rencontrer pour échanger avec leurs aînés. A l’absence d’une école professionnelle de cinéma, l’apprentissage sur le tas peut se faire à travers ceci. Le cinéma est un art qui a ses règles. Le numérique, qui est venu aujourd’hui et que les jeunes maîtrisent parfaitement, n’est pas suffisant pour écrire un film. Il faut beaucoup de patience, de sérieux et de rigueur. Qu’ils apprennent le cinéma, acceptent de se confronter à leurs aînés, entre eux et au cinéma mondial. Qu’ils essayent de comprendre le cinéma et avec beaucoup d’humilité, ils pourront faire le trafic. En regardant leur œuvre projetée, le métier est là mais il leur faut un approfondissement et la pression du métier », a expliqué Cheik Oumar Sissoko.

La rencontre a été riche en débat. « A travers ce master-class, j’ai appris qu’il y a d’énormes jeunes qui veulent se lancer dans le cinéma. J’espère que le gouvernement accompagnera ces jeunes. Je salue beaucoup l’initiative », déclare Bintou Coulibaly, participante au master-class.

Quelques partenaires ont soutenu cette première phase de ciné Master-class. Il s’agit de Kora Films et Blonba qui offrent des salles de projection et de formation gratuite et le CNCM qui a apporté un appui matériel.

Fatoumata Kané      

pub

LAISSER UN COMMENTAIRE

Votre commentaires s'il vous plaît
Votre Nom s'il vous plaît