West africa network for peacebulding (Wanep) ou le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix, en partenariat avec le Centre pour la sécurité, le développement et l’Etat de droit et le Centre national d’alerte précoce, a officiellement lancé son comité de veille et suivi de réponses de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. C’était le vendredi dernier à Bamako.

 

L’objectif du comité de veille et suivi de réponses est d’analyser les données disponibles, de proposer et faire le suivi des réponses aux risques de violences liées à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. Cela, en conformité avec les lois électorales en vigueur au Mali et les principes de la sécurité humaine et de l’éthique. «L’objectif du comité est de travailler à ce qu’il n’y ait pas de violence à l’élection présidentielle de 29 juillet prochain», a précisé le coordinateur régional de Wanep.

Pour atteindre cet objectif, le comité se donne les moyens nécessaires dans le respect de la législation malienne. Une soixantaine de moniteurs formés et équipés de tablettes connectées à internet seront déployés à travers tout le Mali. Le mandat du comité consiste à prendre des dispositions sur la base des données de terrain collectées par ses moniteurs. Le rôle du comité, selon ses responsables, est d’approfondir les analyses du terrain pour trouver des solutions aux problèmes signalés par les agents de terrain.

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Il s’agit, pour Wanep-Mali, à travers ce comité, de prévoir les risques de crises post-électorales en faisant des propositions de solutions et veiller à la mise en œuvre des propositions pour éviter les violences liées aux élections. Le comité se donne aussi, a précisé le coordinateur de Wanep-Mali, Boubacar Théra, comme mission de faire des plaidoyers auprès des acteurs pour la prise en compte des propositions en provenance du système New de Wanep-Mali.

Le travail du comité concerne seulement l’élection présidentielle du 29 juillet. Sa durée de vie est de deux mois. La sécurité des moniteurs, chargés de collecter des informations sur le terrain, sera assurée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et les forces de sécurité nationales déployées sur le terrain.

Profitant de cette occasion, la présidente du comité, Nènè Konaté, a invité les journalistes à plus d’engagement pour une élection apaisée et transparente.

Youssouf Coulibaly 

L’Indicateur renouveau du 27 juin 2018 

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