Sadou Harouna Diallo appelle au rassemblement derrière le candidat Housseïni Amion Guindo, plébiscité par les Partis unis pour la République (Pur) et la Codem pour conquérir Koulouba. Depuis son domicile, l’ancien puissant-maire de Gao et ancien président du PDES regrette « l’image d’un Mali toujours gouverné par des vieillards».

« L’heure est au changement complet des leaders politiques. Il faut du sang neuf, un Macron à Koulouba. Et mon jeune frère Housseïni A. Guindo est cet homme pour le Mali », a déclaré lundi matin Sadou H. Diallo, qui s’était retiré de l’arène politique depuis bientôt deux ans. Son retour, selon lui, a été motivé par une seule volonté : barrer la route à la veille classe politique qui, dit-il, « ne fait que berner et jouer avec le peuple ». « Ils promettent toujours, mais ne feront rien pour cette nation. Ils ont déjà tout donné et je pense qu’il est temps de faire confiance à la jeunesse. Le jeune qui incarne cet espoir ne peut être que Poulo ».

Homme charismatique, très influent à Gao et dans plusieurs localités du Mali dont Ansongo et Bamako, M. Diallo promet de mettre toute son énergie, son affluence et ses relations au service de la Codem pour, précise-t-il, assurer une victoire éclatante à Housseïni A. Guindo.

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« Je trouve que la présidentielle à venir risque de surprendre tout le monde. Quelque chose se prépare et le changement, le véritable changement, est déjà là : c’est Poulo », a déclaré M. Diallo, ajoutant que son élection est « un choix fondamental pour l’avenir pays car M. Guindo est un homme du peuple et qui connait le peuple».

Il faut que « tous ceux qui sont profondément attachés aux valeurs qui nous font vivre ensemble réussissent à se rassembler, à se comprendre », a insisté l’ami de l’ancien président Amadou T. Touré.

Sadou, un allié de taille pour conquérir Gao

Faiseur de roi à Gao, Sadou a toujours été incontournable dans la gestion de cette région depuis trente ans.  De l’ancien président Alpha Oumar Konaré à IBK, il a toujours assuré la victoire à son clan pendant les élections. D’abord au compte de l’Adema, dont il était un membre très influent, puis au sein du PDES qu’il a d’ailleurs dirigé pendant quelques années. Après avoir démission de ce parti, il s’était juré de ne plus intégrer une autre formation politique. Malgré la sollicitation d’une quarantaine de partis dont le RPM, l’URD, l’Adema, etc ; M. Diallo a toujours refusé. Mais, explique-t-il, « Housseïni A. Guindo et son parti sont venus par la meilleure porte. Ils m’ont convaincu et j’ai accepté ».

Il ajoute : « je n’ai pas de diplôme. Je suis autodidacte et mon unique diplôme est privilège, est mon peuple, les gens qui me soutiennent et qui l’ont toujours fait. Donc celui qui veut leur bien, est la bienvenue chez moi. C’est ce qui justifie mon choix pour ce jeune et son parti. Je sais qu’il est honnête et je l’observe depuis quelques années dans son ascension, il fait toujours bien ce qu’il fait et j’aime ça ».

Le nouveau militant de la Codem rassure les cadres du parti : « je n’ai besoin d’aucun poste et de position politique, je ferais tout mon possible pour notre victoire. Je suis désormais votre ». Heureux, le président de la Codem, Housseïni A. Guindo a salué M. Diallo pour sa confiance et son engagement.

« La venue de notre ainé est loin d’être une simple adhésion. Mais, c’est aussi un signe, un message et nous n’avons plus droit à l’erreur », rappelle-t-il. « Notre parti vous accueille à bras ouvert et sachez qu’en tant qu’ainé vos sages conseils seront toujours les bienvenues », a indiqué le candidat des Pur.

Sory I. Konaté

30minutes.net

2 juillet 2018

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