Le comité d’organisation de la Rentrée littéraire du Mali était  lundi 10 février dernier, face à la presse pour annoncer la 12ème édition de cet événement culturel qui se tiendra du 18 au 13 février à Bamako, Sikasso, Djenné et Tombouctou. L’événement se déroulera autour du thème « Petites Histoires et Grands Récits« . C’était à la maison de la presse.

Pour cette année, la rentrée  s’invite également  dans d’autres villes en dehors de la capitale à savoir Sikasso, Djenné et Tombouctou. Une extension qui selon les acteurs, permettra  « d’ancrer » la Rentrée littéraire dans d’autres régions du pays, voire dans la sous-région.  A cet effet, ils ont sollicité l’accompagnement des médias pour plus de visibilité de la littérature et de ses écrivains au Mali.

 « La Rentrée littéraire permet de mettre en valeur les auteurs, c’est donc une plateforme de visibilité pour ceux qui ont choisi la plume pour nous instruire, nous divertir, nous plonger dans un questionnement ou nous évader« , explique le président de l’Union des écrivains du Mali, Ousmane Konaté. 

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En effet, ce rendez-vous est une  occasion de retrouvailles entre lecteurs, écrivains, éditeurs et autres hommes  de culture.  Cette édition, verra des clubs de lecture, des hommages comme celui à Bocar Cissé, la soirée de remise des prix littéraires 2020, des ateliers notamment l’atelier de la culture ou celui qui va regrouper les acteurs de la littérature des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), notamment avec un plaidoyer qui va sans doute s’articuler sur des points comme faciliter la libre circulation du livre et des professionnels du secteur pour des événements ou activités de la sous-région, des idées de cadre réglementaire, entre autres.

Des librairies vont être érigées dans des communes, des ateliers, en passant par la journée de lecture ou le lancement de la bibliothèque de la rentrée littéraire.

A en croire le Comité d’organisation, tout est  mis en œuvre pour intéresser et inciter à lire pendant ce rendez-vous du livre au Mali.  « Notre souhait est de  créer des coins de lecture dans nos quartiers« , explique Sékou Fofana du Comité d’organisation.

Cependant, plus  d’une cinquantaine d’auteurs sont attendus et  éditeurs dont le nombre ne cesse de grossir au fil des éditions. 

A souligner que des plateformes web s’invitent aussi en bibliothèque de proximité avec des œuvres audio, plus animées ou juste adaptées à la nouvelle vision du monde plus écologique.

Ibrahima Ndiaye

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