La vice-présidente du Réseau International des Femmes leaders (RIFELS) Maye Niaré était l’invitée de la web émission Beya walawalaly du Mardi 16 Mai 2023. Initiée par Démocratie 101 et ses partenaires dans le but de vulgariser le projet de la nouvelle constitution du Mali et de permettre à une large partie de la population malienne de s’en a approprier. L’animateur de l’émission Samerou Diallo et son invitée du jour ont apporté beaucoup d’éclaircissements sur les droits et devoirs des citoyens inclus dans le projet de la nouvelle constitution.
La vice-présidente du Réseau International des Femmes leaders (RIFELS) Maye Niaré a entamé ses propos en signalant qu’une constitution est une loi fondamentale qui fixe l’organisation et le fonctionnement d’un organisme, généralement d’un État ou d’un ensemble d’États. Elle a signalé que certains articles de la constitution de 1992 ont été maintenus et ce nouveau projet envisage d’apporter certaines précisions. Par exemple le fait de dire que la personne humaine est sacrée, l’abolition de l’esclavage par ascendance, le respect des droits des enfants etc. les lourdes sanctions envers ceux qui dilapident les biens de l’Etat ; le respect des libertés humaines sont autant d’innovations dans le nouveau projet de la nouvelle constitution du Mali.
Elle a évoqué le droit à la présomption d’innocence et que tous ceux qui ne sont pas interdits dans la nouvelle constitution sont autorisées. Elle touché à la question du mariage et a fait savoir qu’il est le socle de notre société et qu’il est célébré entre un homme et une femme. La vice-présidente du RIEFLS a signalé que dans la constitution de 1992 qu’il n’était pas mentionner que l’accès à l’eau est un droit pour tous les maliens et que ce projet de la nouvelle constitution le mentionne clairement. Sur le plan de l’éducation, elle a affirmé qu’elle est un droit pour tous les enfants maliens et que l’Etat doit leur en offrir.
L’interdiction des violations des domiciles des citoyens à défaut d’être muni d’un document légal d’un juge ; la sécurisation de la vie de famille constitue des innovations insérées dans le projet de la nouvelle constitution du Mali a-t-elle expliqué. L’interdiction de s’approprier les biens d’autrui ; le respect de la liberté de pensée, de pratiquer une religion de son choix sans porter préjudice à autrui ; sont des sujets qu’elle a remémoré tout en invitant les maliens à se rendre massivement aux urnes pour les prochaines élections.
Moussa samba Diallo