Je n’ai rien contre l’imam Mahmoud Dicko, qui a absolument le droit de prendre des positions politiques publiques en tant que citoyen libre et épris de son pays ; je ne suis pas non plus pour IBK bien qu’incarnant la première institution du pays pour laquelle tout citoyen se doit d’avoir le plus grand respect. Mais je soutiens mordicus que le chef de l’Etat n’est pas obligé de satisfaire l’injonction du président du Haut conseil islamique de limoger son Premier ministre au motif qu’il était convenu que l’actuel locataire de la Primature ne serait jamais, sous IBK, ni ministre de l’Intérieur, ni de la Défense, ni des Affaires étrangères, à plus forte raison chef du gouvernement.

Ce pacte secret, probablement noué en 2013, a été clairement rompu dès l’annonce de la campagne pour l’élection présidentielle-2018 quand le président du HCI et son alter ego de Nioro ont retiré leur soutien au chef de l’Etat, candidat à sa propre succession, jeté leur dévolu sur ses adversaires et appelé leurs partisans à lui barrer la route. Comment voulez-vous, en démocratie, dicter votre loi à quelqu’un que vous n’avez pas soutenu, qui a été réélu à votre corps défendant ? C’est certainement là que le bât blesse.

Majid

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Le Focus du lundi 18 février 2019

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