Conformément à la feuille de route de la Fifa et à la sentence du TAS (Tribunal arbitral du sport) en date du 15 novembre 2018, une Assemblée générale ordinaire de la Fédération malienne de football (Fémafoot) se tient ce samedi 15 juin, au Stade du 26-Mars de Bamako à partir de 9h. Instance suprême du football mondial, la Fifa a brandi la menace de la suspension du Mali en cas de sabotage des travaux de cette A.G.
Dans le cadre de l’exécution de la feuille de route préconisée par la Fifa pour une sortie de crise définitive, le Comité de normalisation (Conor), organise ce samedi 15 juin au Stade du 26 mars, une Assemblée générale ordinaire pour non seulement vider la sentence du TAS mais aussi adopter les nouveaux statuts de la Fémafoot. On peut dire sans se tromper que la sentence du TAS est aujourd’hui sans objet dans la mesure où l’ancien président de la Fémafoot, Boubacar Baba Diarra, n’est plus aux affaires pour présenter ses rapports. Lui qui avait organisé l’AGO de 2015 que le TAS demande de reprendre. Cette sentence « sans objet » sera donc vidée sans obstacles.
Dans ce cas, le seul vrai point de L’AGO sera l’adoption des nouveaux statuts de la Fémafoot que la Fifa demande dans sa feuille de route. Si aucun des deux camps n’aura la majorité écrasante, soit « les 2/3 » pour les adopter, les dirigeants du football malien doivent surpasser leurs problèmes d’égo, se retrouver et s’associer pour faciliter l’adoption de ces nouveaux statuts alignés avec les exigences de la Fifa afin de sauver notre sport roi et le Mali sortira grand dans cette affaire.
Notons que la Fifa, dans sa feuille de route, avait indiqué que c’est sur la base desdits statuts révisés que le Conor devra convoquer une Assemblée générale extraordinaire avec pour ordre du jour les élections du nouveau Comité Exécutif de la Fémafoot qui devront avoir lieu avant la fin du mandat du Conor fixé au 31 août prochain.
En cas d’échec la menace de la Fifa reste néanmoins brandie. Les acteurs du football malien ont donc intérêt à trouver un terrain d’entente afin de pouvoir définitivement mettre à terme à cette crise qui date de 2015.
Alassane CISSOUMA